13 février 2023

GEP, l’éditeur bicéphale Source to Pay et Conseil, accentue sa présence en France

Par Patrick Chabannes

Ce 9 février de l’an de Grâce 2023, confortablement installés dans le décor suranné de Ladurée, une vingtaine de directeurs de la Fonction Achats de grandes sociétés prennent leur petit-déjeuner aux frais de GEP pour partager autour d’un sujet d’importance cruciale présenté par le parfait maître de cérémonie, Geoffroy NaegelenLes Tendances et perspectives des Directions des Achats 2023.

GEP, un éditeur de logiciel Source to Pay et Supply Chain mais pas que ! 

Nous apprendrons de cette courte introduction que, fondée à l’aube des années 2000 par 4 consultants (ex-Accenture et Kearney) toujours aux commandes, GEP propose une suite logicielle GEP Smart Source to Pay de classe internationale comparable à Ivalua et Ariba et étendue à une solution de Supply Chain, NEXXE, la mettant au diapason d’un Coupa Software. 

GEP possède deux caractéristiques à pondérer lorsqu’il s’agira de la comparer à ses copines dans le cadre de vos appels d’offre SI Achats.

  1. Tout à la fois, éditeur de logiciel, société de conseil et BPO

Avec près de 6 000 collaborateurs, l’éditeur de GEP est aussi une société de Conseil Achats et un prestataire BPO utilisant la technologie maison : un équilibre que nul n’a réussi, à ma connaissance, à maintenir au fil des ans tant les modèles d’affaires des trois activités n’ont rien en commun. 

  • Avantage: La Plateforme GEP Smart inclus des informations de Market Intelligence basées sur les $300B de dépenses et des centaines d’indices marché. Une offre peu commune au sein de la compétition.
  • Désavantage : Les Directions des Achats devront d’une part s’informer par-dessus les cabinets de Conseil tant ceux-ci pourraient voir GEP comme un compétiteur sur les deux activités de service et d’autre part s’assurer que l’activité logicielle reste bien au centre de la stratégie de la société pour la décade à venir.
  • GEP, une croissance industrielle sans levée de fond
  • Le choix d’une croissance endogène, sans levée de fond et sans IPO, en vue implique une faiblesse en investissements Sales et Marketing comparativement à ses compétiteurs où la dépense est souvent supérieure à 30 ou 40% du CA chez les éditeurs US. Dès lors sa discrète visibilité devra être interprétée à l’aune de ce choix. 

Les Tendances et perspectives des Directions des Achats 2023.

Geoffroy Naegelen présente en deux pages les 5 facteurs de risques connus de chacun des directeurs rassemblés : inflation + de 5%, ralentissement des économies, tensions géopolitiques, crises énergétiques, hausse des taux d’intérêts et les 7 tendances ou plans d’action des Directions des Achats dont je retiendrai volontairement la 2, 4 et 5.

Tendance #2 – Adapter la Supply Chain au polycrise

  1. Vous avez dit Polycrise ?
    Un débat s’ouvre. Cette polycrise, ou crises en cascade, comme le soulignent plusieurs Directeurs Achats, a-t-elle un début et une fin ? 
    Assistons-nous à un changement de monde entre celui des 30 dernières années de mondialisation sous le règne du $ et des règles occidentales ou allons-nous vers un monde de type westphalien mulitpolaire avec guerre de taux, conflits ouverts et monnaie de réserve disputée.

    Les positions ne sont pas encore éclaircies, chacun réfléchit, doute, suppute…
    Investir sur une nouvelle organisation de la Supply Chain accompagnée de son jumeau digital ne nécessite-t-il pas de d‘être convaincu d’être entré dans une nouvelle ère pour plusieurs décades ? Sinon à quoi bon ?
  • Risque ou accident ?
    La question de la fragilité de la Supply Chain anime la salle, la mesure du risque est alors discutée, débattue avec en exergue la différence fondamentale entre l’accident et le risque.
    Il semblerait que cette nuance, largement décrite dans le célèbre ouvrage de Nicolas Taïeb, Le Cygne Noir, ne soit pas partagée par tous les acteurs.  
  • Alignement des KPI’s Achats sur ceux de la Finance et de la Supply Chain
    Le connaisseur Franck Capron, Directeur Conseil Supply Chain, détaille plan, idées et hypothèses qui passionnent l’auditoire.
    L’hypothèse de la nécessité d’un alignement des KPI’s des Achats sur ceux de leurs collègues de la Finance et de la Supply ,notamment sur les Savings, est soulignée. Des regards se croisent, mais le débat ne s’ouvre pas, nous passons à un autre sujet…Mais l’on sent qu’il y a là un sujet

Tendance #4 – La résilience des entreprises se conjugue avec la digitalisation 

  • Bernard Remacle, Directeur Business Development Logiciel, choisit de porter son discours sur un des points forts de GEP Smart sur la partie Achats :  L’identification des données internes et externes permettant à l’aide de l’IA de mettre au point des modèles prédictifs d’anticipation des risques et de scénarios « what if ». 
  • Si ces idées sont fort à la mode, rare sont les éditeurs prêts à les démontrer. Une exploration des possibles de la Plateforme GEP Smart sur le sujet nous titille.

Tendance #5 – Penser différemment pour limiter l’impact de l’inflation 

  • L’excellente introduction du sujet par Sébastien Lecas, Directeur Conseil expert digital & Transformation, détaille les axes d’exploration : différentiation et innovation, visibilité des données, collaboration interfonctionnelle, réemploi et réduction des consommations et préqualification des fournisseurs potentiels. Les thèmes sont là, l’on pourrait y passer plusieurs heures mais le macaron nous attend.

Sur le sujet, voir mon article : Le calcul de la Performance Achat face à l’inflation et la hausse des prix.

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  • Conseil :
    • Geoffroy Naegelen,
    • geoffroy.naegelen@gep.com
    • +33 6 22 25 50 68
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Lectori salutem, Patrick